Le bibliothécaire

Éditorial
Une fois n’est pas coutume, mais par les temps qui courent, il vaut
mieux parler pigeons que de dire tout haut ce que l’on pense. Ainsi, dans ce
numéro, j’ose écrire qu’il faut défendre la langue française alors que d’autres
veulent la supprimer des programmes pour la supplanter par l’anglais. Erreur
de notre part de passer nos racines au round up ! (cfr p 29).
Quelques livres recensés sont également remplis de sexe (pp. 13 – 25 –
36) et pourtant nous n’aborderons pas la question qui est sur toutes lèvres en
ce moment.
Pour répondre toutefois à l’un des ténors d’un parti extrémiste chez nos
amis d’en face, on peut lui conseiller de lire in extenso le livre de Trigg que
nous présentons en page 51.
Il est vrai que nous savons de source sûre, et ce ne sont pas des bruits de
couloir, que les livres d’histoire ne présentent pas les mêmes contenus selon
que l’on est au nord ou au sud de la ligne de démarcation…
Ces détails mis à part, comment allons-nous vivre la fin de 2010 dans
nos institutions, qui sont déjà exsangues, si un ministre « compétent » ne se
penche pas sur les subventions et leurs arriérés ?
Il est vrai qu’il vaut mieux parler pigeons…
Mais non, jamais je n’oserais dire qu’il faut parler aux pigeons … même
si nous le sommes ! Combien peuvent affirmer qu’ils ne sont pas ou n’ont jamais
été roulés dans la farine ? Si dans un accès d’égocentrisme déplacé je
m’en réfère à ma petite personne, j’aurais le nez qui s’allongerait de plusieurs
centimètres si je disais le contraire. Et vous ?
Notre pays commence sérieusement à se faire connaître dans l’univers
pour la qualité de ses ingénieurs « made in Belgium », pour ses routes que l’on
apercevait de la lune éclairées la nuit (mais ceci est fini !) et pour les 65 ministres
et secrétaires d’état qui sont indispensables pour diriger les millions de
km² d’un mouchoir de poche. Nous sommes la risée de l’Europe et du monde
entier ! Et vous dites que vous n’êtes pas pigeon ?
Nous sommes à votre écoute… si vous avez une solution pour résoudre
la crise… vite, portez-la rue de la Loi.
Quand je pense que le 27 septembre, on se fait des politesses, on s’embrasse
et on se congratule et que l’on cache à peine, dans son dos, le glaive que
l’on va brandir dans la soirée ou le lendemain… Schild en vriend… mais où
ai-je planqué mes éperons d’or ?
Ah ! Quel bel automne … Votre dévoué,
dagneau.michel@skynet.be

ASSOCIATION DES rue de Bruxelles 87
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BELGES D’
EXPRESSION
FRANCAISE association sans but lucratif
Courriel : dagneau.michel@skynet.be

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